11 novembre 2009
Mon expérience iDzen, juste une idée?
9 novembre 2009
Les mille et une leçons d’Oncle Picsou Ou, comment reconnaitre le radin de compagnie.
Comme il est amusant d’observer les ruses employées par ce genre de personnages. Tout d’abord il est important de noter la grande biodiversité de cette faune. C’est pourquoi je m’emploierai dans cette micro analyse à vous donner quelques clés vous permettant de mieux définir le type de radin que vous connaissez.
Le grippe-sou mondain
Ne vous méprenez pas, le grippe-sou mondain n’est pas porteur du virus H1N1, ce serait d’ailleurs plus évident de le reconnaitre puisqu’il tousserait beaucoup et aurait une chance de passer du temps aux urgences. Non, le grippe-sou mondain mâle ou femelle, est souvent un proche, aime la compagnie et se réunir dans des cafés ou restaurant en compagnie de proches pour passer une bonne soirée.
Comment le débusquer ? C’est très simple, lorsque le garçon de café ou le serveur vous amènera la note, il calculera très exactement le total de ses consommations, là où le commun diviserait la note par le nombre de convives. Cela donne des sueurs froides au serveur qui se retrouve dans des calculs improbables à encaisser une multitude de sommes farfelues.
L’harpagon voyageur
Non non, il ne s’agit pas du fameux pigeon, mais bel et bien d’une personne aimant les voyages l’exotisme, le dépaysement à moindre frais. Il vous appelle généralement pour vous annoncer qu’il arrive de telle date à telle date, dans votre ville, et qu’il n’a nulle part où se loger. C’est de cette manière que l’harpagon voyageur vous incite à lui proposer le logis.
Comment le débusquer ? Généralement après avoir débarqué chez vous il s’incruste. Petit à petit vous devenez étranger à votre propre chez vous, et pire vous commencez à vous transformer en groom. L’harpagon voyageur a cette qualité de ne s’incruster que chez des gens sympas, qui voudront le recevoir au mieux, pensant que leur guest ne restera que peut de temps. Mais, plus le temps passe et plus l’harpagon voyageur se transformera en adolescent ingrat, et vous en parents geignards. La seule solution pour vous sortir de ce faux pas est celle employée par André Dussollier et Sabine Azéma dans le film Tanguy : rendre cauchemardesque le séjour de l’harpagon voyageur pour le faire déguerpir de chez vous et surtout lui passer l’envie de revenir.
Le rat des restaurants & cafés
Après le Rat des villes et le Rat des champs écrits par Jean de la Fontaine, voici une nouvelle espèce de rongeur. Celle-ci n’agit pas de la même manière que le grippe-sou mondain, lequel n’opère qu’à l’arrivée de sa douloureuse. Non, le rat des cafés et restaurants, lui, c’est tout le long de son déjeuner ou café.
Comment le débusquer ? Il aime par-dessus tout partir avec des sortes de « souvenirs »…Le choco noisette amené avec le café, hop hop, dans le sac pour le manger plus tard. Idem pour le sucre, la serviette en papier, la paille et pour les plus audacieux, les olives empaquetées dans un mouchoir. Quand il est au restaurant, il se la joue à l’américaine et demande un doggy bag, parce qu’il n’y a pas de raison, il l’a payée sa cuisse de dinde, il la finira chez lui ce soir, avec le fond de vin qui reste dans la bouteille et pareil pour la bouteille d’eau. Payé, pas jeter ! Miam miam. Quand il se sait entouré de personnes qui pourraient s’en offusquer, le rat des restaurants et cafés fait glisser dis-crè-te-ment les restes dans son sac à main équipé du Tupperware nécessaire à la bonne conservation des mets chipés à la vue et au nez des personnes attablées.
L’économe de superettes
Son passe-temps favori ? Découper et collectionner les tickets de réduction des produits de consommation et faire son marché en fonction. Il passe plus de temps à chercher les produits correspondants qu’à faire ses courses.
Comment le débusquer ? Ah, lui en général, c’est celui qui vous fait perdre votre temps à la caisse des supermarchés, il donne tout ses coupons à la caissière et se réjouie d’avoir fait tant d’économies sur des achats qu’ils n’auraient pas effectués sans eux. Il est même fichu d’acheter les couches Pampers dont il n’aura aucune utilité.
L’avare dans le quotidien peut aussi : arroser ses plantes avec l’eau de son bain, revendre les cadeaux reçus à Noël ou ne tirer la chasse qu’une fois par jour…il finit toujours ses plats, mange le pain sec (parce que c’est meilleur que frais vous dira-t-il), fait réchauffer les restes etc etc…
Le radin n’a plus honte, au contraire, il assume et profite de l’effet de crise pour normaliser sa situation. D’ailleurs, lui et ses congénères surfent sur la vague Internet et communiquent. Si vous en faites partie vous connaissez certainement les sites suivants dédiés aux 1001 manières d’agir en radin tout en gardant la tête haute :
www.argentmania.com/radins.php
Si vous avez des anecdotes, merci de me les communiquer ou de les publier afin que je puisse élargir mon champ de connaissance en la matière.
13 juillet 2009
POURQUOI LES JEUNES RICHES SONT-ILS TOUJOURS BEAUX ? Ou le critère de beauté, nouvelle égalité sociale au XXI ème siècle
CONSTAT

LES FAITS
Chacun d’entre nous connaît de près ou de loin ( via les magazines people) des personnes jeunes et riches. Dès lors, avez-vous constaté à quel point ces jeunes personnes sont BELLES ? Aucun défaut : peau, dents, nez, yeux, cheveux, jambes, buste et même leur nombril, chaque élément constituant leur corps est tout bonnement PARFAIT !
Alors nous sommes en droit de nous poser la question, mais POURQUOI ? Pourquoi ces personnes ne subissent-elles pas l’injustice de la laideur?
LE CHOIX DE L’HOMME
Jusqu’à Marilyn Monroe l’humanité a bâti son histoire sur la gente masculine dominante (politiquement , économiquement, financièrement…). L’homme dont la beauté importait peu sélectionnait une mère porteuse dont les critères positifs viendraient palier les siens négatifs.
Cela donnait de beaux enfants.
Certains d’entre eux qui avaient, déjà, eu la chance de bénéficier d’une sélection préliminaire, continuaient sur la même lancée, sait-on jamais.
Cela donnait de beaux enfants, aussi.
Si ce drastique choix de la belle ne savait corriger leurs imperfections, l’argent lui le saurait !
Cela donnerait de beaux enfants.
SÉLECTION PÉCUNIAIRE NATURELLE PAR LE CONDITIONNEMENT
Bien évidemment, quand malgré cette sélection préventive les parents voyaient naître quelqu’abject progéniture ils ne se laissaient pas abattre. A l’adolescence à coup de petites remarques cruelles ceux-ci avaient vite fait d’abattre l’assurance de leurs enfants par des :
« Mais tu ne trouveras jamais de petits amis avec ce manque de poitrine »
« Ton nez, ton nez, ça doit venir de ton père ma chérie»
« Tu me jures que tu fais du jogging à New York, parce que bon… »
Le tout, en levant les yeux au ciel.
Le lavage de cerveau ayant fait effet, alors même que ces enfants sont charmants, ceux-ci approuvaient le recours à la chirurgie. Non sans peur, stress ou rage, ils obtempéraient pour l’amour et la fierté parentale, parce qu’eux aussi devaient représenter aux mieux le cocon familial auprès des relations paternelles et maternelles. Combien d’entre eux passaient sur le billard en pleurant pour ne pas faire rougir les prétentions familiales ?
Cela donnait de beaux enfants.
Bémol, quand les vieilles personnes riches souhaitaient retrouver leur beauté passée, cela donnaient de vieilles personnes riches et moches…et toc !
COMMENT LES PAUVRES TENTENT D’IMITER LES RICHES
Ou le syndrome Nip/Tuck

Les jeunes pauvres ( terme utilisé uniquement par les riches) étaient souvent mignons. Tout ce qui est petit EST mignon de fait. Mais pour voir la fille encore fallait-il regarder la mère sur laquelle les heures de télé canapé associées à Picard et ses acolytes avaient porté leurs fruits (5 (kg) par jour). Cela expliquait en grande partie les mariages rapides entre gueux. Ils préféraient se marier tant qu’ils se donnaient encore envie. Puis, rapidement, ils déchantaient. Et la fille, pour oublier son laid quotidien, commençait à se gaver de news people.
A la vue de toute cette beauté, les désargentés ont eux aussi voulu devenir BEAUX. Peut-être pensaient-ils qu’en le devenant cela les rendrait riches. Mais malgré leurs efforts et leur argent dépensé ceux-ci restaient laids, et ce, pour plusieurs raisons : tout d’abord, leur bas de laine ne leur permettait pas d’avoir accès aux dieux de la chirurgie ainsi subissaient-ils souvent les manœuvres de quelques incompétents qui profitaient de leur désirs de beauté pour les charcuter sans vergogne. Ensuite, même s’ils profitaient du savoir-faire de professionnels, cela ne changeait en rien leur garde robe laquelle, même après chirurgie, n’était toujours pas estampillée des griffes portées par la belle société. Enfin, leur quotidien restait inchangé. Boulot harassant, bagarre dans le métro, merdeux à nourrir associées aux corvées quotidiennes. Tout cela effaçait leur tentative de métamorphose et les rides revenaient au grand galop. Voilà comment, à l’âge de parole, les enfants apostrophaient leurs parents qui devaient supporter les cruelles observations :
« Maman, pourquoi t’es pas aussi belle que Sharon Stooooone ? »
« Mamaaaan, pourquoi t’ as des rides alors que les autres elles en ont pas ? »
Ah ! Quelle triste vie que celle d’être né pauvre et laid car alors le destin sur vous s’acharnait.
11 juillet 2009
Les gratuits, ces déchets
Presque deux millions de gratuits (selon l’OJD) envahissent chaque année le sol français depuis 2002, emportant avec eux leurs 81 tonnes de déchets lesquels, pour une part non négligeable, souillent ostensiblement notre environnement urbain. Participent à cette pollution le groupe Bolloré avec les titres Direct Matin et Direct Soir, Métro, 20 Minutes (qui ne se feuillette qu’en 5…), et félicitons la RATP elle-même avec A Nous Paris !

DISTRIBUTION DES DÉCHETS
La distribution des déchets a lieu du lundi au vendredi à l’entrée (et non à la sortie) des bouches de métro, vous pouvez également choisir votre déchet dans des présentoirs positionnés à l’intérieur des couloirs menant aux quais.
UTILISATION DU DÉCHET
Une fois votre déchet en main une seule option : vous trouver une place confortable, c’est à dire assise, afin de vous abreuver du torrent de simili journalistique qui vous est « offert » et de la vraie publicité qui elle n’est pas offerte. Pour cela, prière de bien vous positionner sur le quai afin d’être en mesure de vous jeter sur une place libre. Ne pas hésiter à jouer des coudes et des épaules pour arriver à vos fins, et pas de pitié pour les mamies, papis, femmes enceintes ou handicapés divers. Ça y’est, vous êtes HEUREUX, SOULAGÉ, vous la tenez votre chère place. Un peu de tenue, il ne faut pas que votre bonheur illumine trop votre visage car beaucoup n’ont pas eu votre chance, surtout la petite mamie qui vous regarde avec toute sa vieillesse. Ah, on a perdu la mamie, une grosse bonne femme vient de la bousculer de son énorme derrière afin d’être la mieux positionnée pour le prochain round ! Ça y’est vous pouvez l’ouvrir votre déchet, celui-là même qui vous permettra d’éviter de croiser les regards des voyageurs malchanceux, de ces hyènes prêtent (elles aussi) à tout pour avoir votre coin de paradis. Ah! Vous n’avez jamais lu un déchet ? Alors voici les règles à suivre.
RÈGLES POUR UNE BONNE UTILISATION DU DÉCHET
Vous êtes assis confortablement, enfin aussi confortablement que possible compte tenu du fait que les genoux de votre voisin d’en face vous scient les vôtres. Mais quel bonheur d’être si proche d’un inconnu, vous auriez très bien pu passer à côté de cette formidable personne, ne jamais la connaître, et bien non, vous êtes CHANCEUX ! Vous respirez son haleine fétide de lendemain de beuverie. Vous partagez sans le savoir une part de son existence. Humez son intimité, elle aussi vous est offerte, puis plongez-vous tout entier dans votre déchet, faites le vide autour de vous, oubliez jusqu’à la présence de vos souriants voisins et agissez comme si vous étiez SEUL ! Étalez-vous sans vergogne. Le déchet n’est de toutes manières jamais trop près du visage de votre voisin, car n’oubliez jamais que vous n’êtes pas la seule personne à profiter de ce dernier, nombreux sont les regards posés sur lui. Ne vous préoccupez de rien ni de personne, seul compte votre plaisir.
COMMENT SE DÉBARRASSER FACILEMENT DE SON DÉCHET
Il ne faut pas que cela vous angoisse, plusieurs techniques certifiées ont fait leurs preuves. La première consiste à négligemment l’oublier sur votre siège. Notez cependant qu’en le pliant vous donnerez l’impression à la grosse bonne femme qui attendait patiemment de se jeter sur votre siège d’être la première lectrice de VOTRE déchet (non, elle n’a pas besoin de savoir que juste avant vous vous êtes gratté le postérieur et que pendant vous aviez pris la liberté de libérer vos narines, gardez ces indiscrétions pour vous, elle aura assez de merde entre ses mains). La seconde, pour les plus angoissés, réside dans le pliage du déchet que vous glisserez entre le siège et la cloison du métro. Un rien caché cette technique a deux avantages : tout d’abord la grosse bonne femme trop pressée de reposer son gros postérieur ne s’assiéra pas sur votre déchet, puis celle-ci pourra avoir l’impression de trouver un trésor abandonné, ce qui occasionnera chez elle un sentiment de plénitude car elle aussi pourra éviter le regard de la petite vieille et de toute sa vieillesse. La troisième solution, réservée aux Indiana Jones du déchet, est de le poser délicatement au sol, j’ai bien dit délicatement, pas poussé sauvagement du pied sur les rames lorsque les portes s’ouvrent, ça c’est du gâchis car alors plus personne ne profiterait de votre déchet et vous passeriez de surcroît pour un gros égoïste ! Idem pour ceux qui pensent bien faire en le jetant dans une poubelle, non mais on n’a pas idée ! Et puis en faisant cela, pensez un peu à tous ces smicards qui voient leur travail réduit au simple fait de vider une poubelle, il est bien plus exaltant pour eux de trouver une rame toute fraîche emplie de déchets, car celle-ci, une fois nettoyée, leur donnera la satisfaction du travail bien accompli, et peut-être même en récupéreront-ils pour leur compte personnel.
10 juillet 2009
Experience Pommery #5
Je vous passe l’arrivée à Reims, les mêmes personnes s’installent dans les multiples bus affrétés pour nous conduire sur les lieux.
Nous sommes accueillis par des queues de pie magnums clos à la main gantée de blanc.
La foule est si dense que nous peinons à apercevoir Nathalie Vranken lors de son superbe discours d’accueil, puis Fabrice Bousteau, Rédac chef de Beaux-Arts Magazine, commissaire général de cette édition lors du sien. Mais nous entendons clairement les propos de ce dernier…il cite cette exposition comme la première sur l’art européen, il a dû oublier « Femmes d’Europe » à Saint-Tropez en 2006. Il raille l’Europe sans langue commune obligeant les artistes à parler une langue non européenne entre eux : l’anglais…il nous annonce donc que le Royaume-Uni ne fait plus parti de l’U.E…l’A.F.P. a raté l’info…
Puis nous sommes invités à faire l’expérience. La foule se dirige donc vers les portes qui la conduiront 100 marches plus bas vers le clou de l’exposition (celle-ci commençant dès le rdc de grande qualité). On piétine patiemment auprès d’une œuvre mécanique très helvétique imitant le caquètement d’oiseaux et c’est parti pour la descente des marches (qui n’a selon moi rien à envier à la montée !).
C’est la tête pleine de souvenirs, déjà que nous engageons l’ascension. Pour nous soulager de cette épreuve, les mêmes ( ?) hommes en queue de pie abreuvent notre soif et nous étourdissent un peu plus en nous proposant le breuvage Made in Reims qui fera dire à certains bien des bêtises et des lapalissades, et qui donnera à d’autre une justesse toute personnelle.
Estime-toi heureuse!
Tefaf, ARCO, Miami Basel, Basel, Frieze, FIAC...
Rapports intra muros - part I
Hier en sortant du taff je rejoins mes potes, on boit quelques bières sur le trottoir, et du fait qu’on ne s’est pas vus depuis quelques semaines on se raconte nos vies en essayant de se conseiller. On est une petite bande de potes, les filles ont la vingtaine, les mecs la trentaine, petite ou pas. Tout le monde est assez déjanté, chacun dans son style bien à soi mais avec quelques points communs : adorer les sorties, aimer débattre de sujets aussi divers que le quotidien, l’actualité ou plutôt les actualités - modeuses, artistiques de toutes sortes, musicales, politiques, amoureuses – et sur ce derniers point on s’aperçoit que dans « La bande » (catégorie AB production) les filles sont bien plus prolixes que les mecs, parlant sans complexe de leurs coups de cœur, coups de blues, rencontres furtives……..tandis qu’eux rien, jamais. On sait plus ou moins que l’un vit avec une personne depuis tant d’années, on connaît une autre parce qu’elle et lui ont un adorable bambin de 6 mois, mais les autres filles, les compagnes, ne sont que des fantômes, jamais présentes aux soirées, jamais abordées dans les conversations, vaporeuses et pour cause... »