13 juillet 2009

POURQUOI LES JEUNES RICHES SONT-ILS TOUJOURS BEAUX ? Ou le critère de beauté, nouvelle égalité sociale au XXI ème siècle



CONSTAT

La nature sociale fait bien les choses… Si la beauté ne se mangeait pas en salade désormais elle se déguste en caviar.



LES FAITS

Chacun d’entre nous connaît de près ou de loin ( via les magazines people) des personnes jeunes et riches. Dès lors, avez-vous constaté à quel point ces jeunes personnes sont BELLES ? Aucun défaut : peau, dents, nez, yeux, cheveux, jambes, buste et même leur nombril, chaque élément constituant leur corps est tout bonnement PARFAIT !
Alors nous sommes en droit de nous poser la question, mais POURQUOI ? Pourquoi ces personnes ne subissent-elles pas l’injustice de la laideur?


LE CHOIX DE L’HOMME


Jusqu’à Marilyn Monroe l’humanité a bâti son histoire sur la gente masculine dominante (politiquement , économiquement, financièrement…). L’homme dont la beauté importait peu sélectionnait une mère porteuse dont les critères positifs viendraient palier les siens négatifs.
Cela donnait de beaux enfants.
Certains d’entre eux qui avaient, déjà, eu la chance de bénéficier d’une sélection préliminaire, continuaient sur la même lancée, sait-on jamais.
Cela donnait de beaux enfants, aussi.

Si ce drastique choix de la belle ne savait corriger leurs imperfections, l’argent lui le saurait !
Cela donnerait de beaux enfants.

SÉLECTION PÉCUNIAIRE NATURELLE PAR LE CONDITIONNEMENT

Bien évidemment, quand malgré cette sélection préventive les parents voyaient naître quelqu’abject progéniture ils ne se laissaient pas abattre. A l’adolescence à coup de petites remarques cruelles ceux-ci avaient vite fait d’abattre l’assurance de leurs enfants par des :
« Mais tu ne trouveras jamais de petits amis avec ce manque de poitrine »
« Ton nez, ton nez, ça doit venir de ton père ma chérie»
« Tu me jures que tu fais du jogging à New York, parce que bon… »
Le tout, en levant les yeux au ciel.
Le lavage de cerveau ayant fait effet, alors même que ces enfants sont charmants, ceux-ci approuvaient le recours à la chirurgie. Non sans peur, stress ou rage, ils obtempéraient pour l’amour et la fierté parentale, parce qu’eux aussi devaient représenter aux mieux le cocon familial auprès des relations paternelles et maternelles. Combien d’entre eux passaient sur le billard en pleurant pour ne pas faire rougir les prétentions familiales ?
Cela donnait de beaux enfants.

Bémol, quand les vieilles personnes riches souhaitaient retrouver leur beauté passée, cela donnaient de vieilles personnes riches et moches…et toc !

COMMENT LES PAUVRES TENTENT D’IMITER LES RICHES
Ou le syndrome Nip/Tuck




Les jeunes pauvres ( terme utilisé uniquement par les riches) étaient souvent mignons. Tout ce qui est petit EST mignon de fait. Mais pour voir la fille encore fallait-il regarder la mère sur laquelle les heures de télé canapé associées à Picard et ses acolytes avaient porté leurs fruits (5 (kg) par jour). Cela expliquait en grande partie les mariages rapides entre gueux. Ils préféraient se marier tant qu’ils se donnaient encore envie. Puis, rapidement, ils déchantaient. Et la fille, pour oublier son laid quotidien, commençait à se gaver de news people.
A la vue de toute cette beauté, les désargentés ont eux aussi voulu devenir BEAUX. Peut-être pensaient-ils qu’en le devenant cela les rendrait riches. Mais malgré leurs efforts et leur argent dépensé ceux-ci restaient laids, et ce, pour plusieurs raisons : tout d’abord, leur bas de laine ne leur permettait pas d’avoir accès aux dieux de la chirurgie ainsi subissaient-ils souvent les manœuvres de quelques incompétents qui profitaient de leur désirs de beauté pour les charcuter sans vergogne. Ensuite, même s’ils profitaient du savoir-faire de professionnels, cela ne changeait en rien leur garde robe laquelle, même après chirurgie, n’était toujours pas estampillée des griffes portées par la belle société. Enfin, leur quotidien restait inchangé. Boulot harassant, bagarre dans le métro, merdeux à nourrir associées aux corvées quotidiennes. Tout cela effaçait leur tentative de métamorphose et les rides revenaient au grand galop. Voilà comment, à l’âge de parole, les enfants apostrophaient leurs parents qui devaient supporter les cruelles observations :
« Maman, pourquoi t’es pas aussi belle que Sharon Stooooone ? »
« Mamaaaan, pourquoi t’ as des rides alors que les autres elles en ont pas ? »

Ah ! Quelle triste vie que celle d’être né pauvre et laid car alors le destin sur vous s’acharnait.

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