10 juillet 2009

Rapports intra muros - part I

« Après avoir passé ma journée à dormir pour cause de longue soirée qui s’est finie à 10h30 ce jour de fête nationale, j’ouvre les yeux et ceux-ci se posent directement sur "MySpoutch" comme Jo Berrebi aime à appeler ce lieu. Je vois un bulletin et voilà je viens de finir de lire le dernier Blog de Nash dont les textes souvent corrosifs me font tellement de bien. Une de mes amies me téléphone et cette conversation « finie », n’en croyant pas mes oreilles et en même temps si peu étonnée, je me dis que, même si une multitude de personnes en a parlé je peux quand même l’écrire et apporter ainsi un regard, un de plus, entre amusement et écœurement sur le comportement masculin intra muros.Voici une anecdote, j’aurais pu en choisir une autre, j’en ai une pelletée en stock du même genre mais j’opte pour la dernière en date.Revenons juste un peu en arrière.
Hier en sortant du taff je rejoins mes potes, on boit quelques bières sur le trottoir, et du fait qu’on ne s’est pas vus depuis quelques semaines on se raconte nos vies en essayant de se conseiller. On est une petite bande de potes, les filles ont la vingtaine, les mecs la trentaine, petite ou pas. Tout le monde est assez déjanté, chacun dans son style bien à soi mais avec quelques points communs : adorer les sorties, aimer débattre de sujets aussi divers que le quotidien, l’actualité ou plutôt les actualités - modeuses, artistiques de toutes sortes, musicales, politiques, amoureuses – et sur ce derniers point on s’aperçoit que dans « La bande » (catégorie AB production) les filles sont bien plus prolixes que les mecs, parlant sans complexe de leurs coups de cœur, coups de blues, rencontres furtives……..tandis qu’eux rien, jamais. On sait plus ou moins que l’un vit avec une personne depuis tant d’années, on connaît une autre parce qu’elle et lui ont un adorable bambin de 6 mois, mais les autres filles, les compagnes, ne sont que des fantômes, jamais présentes aux soirées, jamais abordées dans les conversations, vaporeuses et pour cause... »

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